jeudi 30 mai 2013

Goldman Sachs finance la prostitution des mineures…

Source : http://lesmoutonsenrages.fr/2012/04/03/goldman-sachs-finance-la-prostitution-des-mineures/

Cela fera certainement plaisir aux travailleurs d'Arcelor et de Florange de savoir que Lakshmi Mittal fait partie du Conseil d'Administration (Board of Directors) de la banque Goldman Sachs !!!

Goldman Sachs finance la prostitution des mineures…

Merci à lodela971 pour l’info…
Goldman Sachs, la plus pourrie des banques. Au menu du jour, le trafic des prostituées mineures. L’info ne vient pas d’un site alter, allumé à l’anti-US primaire, mais du New York Times de ce samedi, et sous la signature d’un journaliste de renom, Nicholas D. Kristof.
Kristof écrit : « La plus grande plateforme du trafic sexuel de jeunes filles mineures aux Etats-Unis semble être un site Internet appelé Backpage.com ». Ce site gère les annonces pour les escort girl. Mais écrit Kristof, Backpage joue un rôle majeur dans la prostitution des mineurs. Le journaliste fait état de nombreuses démarches de la justice et de parlementaires, et il évoque notamment une affaire judiciaire en cours à New York concernant une jeune fille de 15 ans « droguée, ligotée, violée et vendue à travers Backpage » 

Ce véritable magasin de femmes et de fille est la propriété de la société Village Voice Media, et comme pour nombre de sociétés US, il est difficile d’en connaitre les propriétaires. C’est sur cette question que Kristof a enquêté… et a trouvé : « Nous avons résolu le mystère. Il apparaît que les vrais propriétaires incluent des sociétés financières, parmi lesquelles figure Goldman Sachs dans une proportion de 16% ».
Kristof raconte que, lorsque la banque a appris qu’il enquêtait sur le sujet, elle s’est activée pour vendre ses actions, et elle l’a appelé vendredi après midi pour lui dire qu’elle venait de signer la fin de sa participation à la direction du site.
Andrea Raphael, porte-parole de Goldman Sachs, plaide comme un voyou de seconde zone : « Nous n’avons eu aucune influence sur la conduite de cette compagnie ». Donc, en gros, « on est planté jusque là, mais nous ne sommes que de misérables financiers, sans pouvoir de décision ». Mais Kristof précise  que Scott L. Lebovitz, l’un des managing directors de Goldman, a siégé pendant quatre ans au conseil d’administration de Village Voice Media, jusqu’en 2010. Un repentir ? Tu parles ! A cette époque, la situation leur est apparue intenable… car après des enquêtes judiciaires, le Congrès avait lancé les premières enquêtes sur cette société. Scott L. Lebovitz s’est cassé, mais le fric est resté !
Village Voice Médias annonce être vigilant pour écarter les annonces des trafiquants, mais c’est une juste une plaisanterie. L’État de Washington vient d’adopter une loi prévoyant des sanctions pénales qui seraient applicables si Backpage publie des annonces sans vérifier l’âge des femmes, loi qui s’annonce d’application délicate du fait de la protection de la vie privée.
Kristof conclut : « Ainsi, depuis plus de six ans Goldman détient une participation importante dans une société connue pour ses liens avec le trafic sexuel, et a siégé parmi les dirigeants de l’entreprise pendant quatre ans. Il n’y a aucun indice pour dire que Goldman a utilisé sa participation au capital pour pousser Village Voice à abandonner annonces d’escort girl ou à vérifier l’âge des jeunes femmes ».
Comme je suis moins modéré que Nicholas D. Kristof, je conclurai en disant que les dirigeants de cette banque sont des fumiers.
Auteur Gilles
Auteur Nicholas D. Kristof. et source originale  Nytimes.com

lundi 13 mai 2013

Une compagnie minière compte détruire 1,6 million d'hectares de forêts en Indonésie

Une compagnie minière compte détruire 1,6 million d'hectares de forêts en Indonésie 
Publié par Emmanuel Perrin, le 19 avril 2013

Source pour en savoir plus: http://www.maxisciences.com/d%E9forestation/une-compagnie-miniere-compte-detruire-1-6-million-d-039-hectares-de-forets-en-indonesie_art29292.html
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Une compagnie minière canadienne, l’East Asia Minerals Corporation a annoncé qu'elle allait prochainement obtenir l'autorisation de détruire 1,6 million d'hectares de forêts en Indonésie pour procéder notamment à de nouvelles extractions minières. Une décision alarmante qui pourrait avoir un impact écologique désastreux. C'est ce qu'a annoncé dans un communiqué publié cette semaine, la compagnie minière East Asia Minerals Corporation. D'après ses dires, la société basée au Canada serait sur le point d'obtenir par le ministère indonésien des Forêts, l'autorisation de raser quelque 1,6 million d'hectares de végétation sur l'île de Sumatra. 

Comment ? en incitant le gouvernement à reclasser une forêt afin qu'elle ne soit plus protégée. Dans son communiqué, la société East Asia Minerals Corporation a affirmé être activement impliqué dans l'élaboration d'un nouveau plan d'aménagement dans la province d'Aceh. Concrètement, celui-ci consisterait à attribuer plus d'un million de nouveaux hectares à l'exploitation minière, quelque 400.000 nouveaux hectares à l'exploitation forestière et plus de 200.000 nouveaux hectares à des plantations d'huile de palme. Or, les modifications proposées concernent de vastes zones de forêts qui sont normalement classées comme protégées. Pour réaliser son projet, la société canadienne a donc décidé de travailler étroitement avec d'anciens responsables du gouvernement indonésien dont l’ancien ministre Fadel Muhammad afin que la forêt soit déclassée de son statut et soit considérée comme une forêt de production. "Quasiment 100% du projet" déjà approuvé "Dès que la forêt aura été reclassée, notre société se verra accorder la possibilité de poursuivre son programme de forage", a déclaré East Asia Minerals Corporation. Et selon elle, ce serait malheureusement en très bonne voie : le ministère des Forêts aurait déjà approuvé "quasiment 100%" du projet. Une position dont se sont réjouis les dirigeants de la société. "Ce développement marque un progrès et une bonne nouvelle pour l'extraction minière dans la région", a estimé le PDG de la compagnie canadienne, Edward Rochette cité par l'AFP. La nouvelle est sans surprise accueillie avec colère par les défenseurs de l'environnement. Car accorder le permis d'exploitation signifierait la fin du moratoire décrété par le gouvernement et qui visait à mettre un terme à la déforestation massive de l'Indonésie. La province d'Aceh abrite de nombreux animaux comme les orangs-outans, rhinocéros et éléphants de Sumatra qui ont, au cours des dernières décennies subi des pertes critiques et sont désormais classés comme en danger critique d'extinction. Mais cet argument ne semble pas suffire à faire reculer la société. "La lenteur de la reclassification serait imputable à une coalition de groupes environnementaux et autres ONG", a clairement indiqué la compagnie minière. De son côté, le directeur du Programme de conservation des orangs-outans de Sumatra, Ian Singleton, s'est déclaré surpris par l'annonce de la compagnie, en particulier par le fait qu'elle était très fière d'annoncer que son lobbying avait porté ses fruits. Une position partagée par l'organisation Friends of the Earth Indonesia (WALHI). Un impact important sur l'économie locale ? "Les compagnies étrangères s'ingèrent dans la politique locale et la dirigent", a accusé un de ses responsables, Dedi Ratih cité par l'AFP. Au gouvernement, le secrétaire général du ministère des Forêts, Hadi Daryanto, a indiqué que son ministère approuverait certainement le dézonage dans quelques semaines et que ce serait ensuite le tour du Parlement d'Aceh de rendre sa décision. Mais ce dernier pourrait très bien ne pas s'y opposer. En effet, le gouvernement d'Aceh a répété que le projet avait pour but d'aider les populations. Néanmoins, d'après certains biologistes et scientifiques, ce serait tout sauf le cas, bien au contraire même. "Les forêts d'Aceh sont essentielles pour la sécurité alimentaire, la régulation des flux d'eau durant la mousson et les périodes de sécheresse pour irriguer les champs de riz et autres cultures", a déclaré l'Association pour la Conservation de la Biologie Tropicale (ATBC) qui affirme que la végétation est donc d'une importance cruciale pour l'économie de la province comme pour les habitants.  Plus sérieux encore, "la perturbation de la forêt des zones hautes d'Aceh augmentera le risque d'inondations destructrices pour les Indonésiens qui vivent en aval dans les plaines côtières", a ajouté l'ATBC citée par le Guardian. Pour sa part, East Asia Minerals a ajouté qu'il avait une politique de responsabilité sociale pour traiter toutes les questions environnementales.